La Salve des Aurès
0Flanqués du patron du FCE, de deux ministres de la République et d’un capitaine d’industrie très respecté dans la wilaya de Batna, ainsi que des cadres syndicaux de l’enseignement supérieur, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a joint sa voix à celle de Mouad Bouchareb, Ahmed Ouyahia, Amara Benyounès et Amar Ghoul, pour annoncer solennellement le soutien indéfectible de la centrale syndicale en faveur d’un nouveau mandat pour le président de la République.
Le choix de la ville, berceau de la révolution, et l’assistance, des bâtisseurs et des intellectuels, renseignent sur une volonté de mettre le discours de l’UGTA sur la trajectoire d’une Algérie utile, besogneuse et progressiste. «Nous travailleuses, travailleurs et retraités de l’UGTA, FCE représenté par Ali Haddad, les organisations patronales partenaires, ainsi que la famille révolutionnaire de Batna, pour leur estime fraternel à l’endroit de Son Excellence le président de la République, déclarons solennellement le moudjahid Abdelaziz Bouteflika notre candidat pour la présidentielle 2019».
C’est par cette déclaration que Abdelmadjid Sidi Saïd a conclu son intervention jeudi dernier à Batna, lors de la tenue du congrès des enseignants du supérieur, laquelle s’est déroulée en présence des ministres de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar et du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale Mourad Zemali qui ne manqueront pas de prononcer des allocutions, chacun dans son secteur, en présentant des rapports positifs. A ce congrès étaient présents aussi le président du FCE Ali Haddad et le P-DG du groupe Global Algérie.
Dans son intervention, le secrétaire général de l’UGTA fera cette déclaration, non sans être revenu sur les grandes réalisations du chef de l’Etat qu’il soutient comme ses décisions historiques.
D’abord, souligne Sidi Saïd, devant une assistance importante venue de toutes les wilayas, la décision relative à la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale. «Sans cette paix, aujourd’hui concrétisée grâce au processus de la Charte on ne serait pas là. Cette paix a été chèrement payée, on ne peut pas être ingrat, l’UGTA, le citoyen et les travailleurs sont reconnaissants et il est inacceptable de nier cet acquis», clame Sidi Saïd.
Le conférencier poursuit: «Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir», avant d’ajouter que «rares sont ceux qui ont eu le courage de prendre ce genre de décision, Nelson Mandela et Abdelaziz Bouteflika». Deuxièmement, Sidi Saïd était convaincu d’annoncer «la langue amazighe devenue langue officielle et Yennayer journée chômée et payée (…) deux autres acquis et pas des moindres dont certains voulaient en faire un fonds de commerce et instrumentaliser pour répandre la fitna dans le pays». Pour le conférencier, «c’est terminé et avec cette décision le Président a définitivement soudé le peuple». Poursuivant ses déclarations sur cette lancée, le patron de l’UGTA a souligné «la troisième grande décision historique, sur le plan économique celle-là et qui a consisté en «le payement par anticipation de la dette du pays.
Sans cette décision, nous ne serions pas là aujourd’hui, dans cette aisance économique et sociale», dira-t- il, soutenant que «la protection et l’épanouissement économique et social sont également des acquis aussi bien sur le plan national qu’international.» A cela «s’ajoute la concrétisation profonde de la démocratie, le respect de la République qui sont des actes de conviction accomplis par le président de la République». C’est pour ces raisons essentielles que Sidi Saïd affirme devant un public qui l’a applaudi: «Des Aurès, région authentique de la révolution, de lutte et de l’unité nationale qu’elle a su préserver, au nom de la stabilité et de la paix, je veux que vous soyez convaincus. Déclarons le moudjahid Abdelaziz Bouteflika notre candidat.» Cette ville qui devait être un soutien pour Benflis, semble d’ores et déjà avoir choisi son candidat pour la présidentielle 2019.
Source: l’Expression